Cet article est la transcription de l’analyse de monsieur Luc BIMAYE suite à l’émission « Un regard nouveau sur la société » du 16 Novembre 2019 portant le même titre (voir lien ci-dessous).
Qu’est-ce que la maladie ?
Le sujet sur la maladie est très important, très riche mais aussi très complexe.
D’autant plus que nous savons que la société a programmé ses logiciels humains par les mots et les images. À chaque mot le contenu étant ainsi déterminé par une image.
Par conséquent pour l’individu ainsi programmé, tant qu’il ne se retrouve pas dans la configuration associée à l’image de la maladie que la société lui a donnée (par exemple être obligé d’aller à l’hôpital ou la clinique ou prendre des médicaments…), pour lui il n’est pas malade.
C’est pourquoi on peut être un logiciel en état de dysfonctionnement sans en être conscient. Et aussi prétendre parler de la maladie selon le concept de la société en étant soi-même dans un état maladif sans le savoir.
LA MALADIE COMME UN ÉTAT DE DYSHARMONIE
Il est important de comprendre que la société est un ensemble de lois artificielles, donc crées. L’individu qui en est issu et qui interagit avec les lois que la société représente a été conçu pour ne jamais pouvoir être en conformité avec elles. Plus loin, il est dans l’incapacité de se conformer aux lois physiques, aux lois naturelles.
C’est ce qui plonge cet individu, ce logiciel dans un état de dysfonctionnement, dans un état de dysharmonie continu.
Cet état qui va être caractérisé par la peur, les haines, les jalousies, les rivalités, les soupçons… . Voici là, l’expression du dysfonctionnement fruit de la dysharmonie avec l’environnement.
SYMPTÔMES ?
Plus loin, si nous regardons très bien, ce qui va amener plus tard à devoir prendre des médicaments, c’est la racine de ce fonctionnement.
Ce qui s’exprime comme douleurs, maux de tête, fièvre ou le reste, ne sont que les conséquences de cet état de dysharmonie, seulement des conséquences !
Mais personne ne peut soigner sa colère, sa haine, son angoisse, sa peur… par des comprimés ! Absolument pas !
Cela permet entre autre de relever toute l’ironie et le sarcasme qu’il peut y avoir dans certains discours. Par exemple celui du Pape qui appelle « le diable » l’expression de cette haine, de cette jalousie, de cette convoitise, des calomnies, des soupçons, des guerres… . Or, lui-même sait que tout cela est une expression qui relève de la construction sociale, de l’ingénierie sociale qui a construit les populations comme cette manière de comprendre.
GUÉRISON ?
Pour la société, ce logiciel constitue une ressource économique importante. En effet, les éléments comme la haine, les jalousies, les compétitions… sont indispensables pour l’économie. Et toutes les autres conséquences comme les douleurs, maux de tête… vont de leur côté permettre que le marché pharmaceutique, hospitalier publique et privé entre autre, puissent s’épanouir. Il est donc impossible que la racine du dysfonctionnement soit réellement mise en lumière.
Vous imaginez que quelqu’un aille chez le médecin ou à l’hôpital et dise : « docteur je suis malade de la peur, de la jalousie, de la haine…? » Le médecin lui répondra certainement que c’est tout à fait normal ! Parce que sans lui avouer, ce dernier est exactement dans le même état.
D’où l’importance en abordant ce thème d’y entrer dans toute sa profondeur. Afin de ne pas prendre le risque comme ce toubib de parler de la maladie, de prétendre la guérir en étant soi-même un malade qui s’ignore.
EXEMPLE PRATIQUE
Lorsqu’une voiture chauffe, cela peut signifier par exemple que la pompe à eau est défectueuse.
Mais au moment où la voiture chauffe au point de devoir s’arrêter, ce n’est pas à ce moment précis que la pompe à eau a commencé à dysfonctionner.
En effet, il s’agit d’un processus, d’une mise en dysfonctionnement lente. Et oui, selon l’interaction de la voiture avec l’environnement, il y a des pièces qui s’usent.
Cette usure lente de la pièce et le dysfonctionnement constaté ne sont donc que la conséquence du fonctionnement de la voiture.
Voyez donc la voiture représentant l’être humain comme fabrication sociétale.
C’est donc la conséquence de l’interaction de chacun avec l’environnement quotidiennement qui soit use ce que l’on est comme système ou soit favorise un épanouissement continu. Tout dépend de la nature de la compréhension avec laquelle on régit cette interaction avec l’environnement. L’Environnement étant un ensemble de lois, une somme d’événements.
EN CONCLUSION
Lorsque l’on se limite à nommer « maladie » les signes officiellement répertoriés comme tels par la société (migraine, fièvre, grippe…), on se réduit généralement au constat. Ceci ne permettant pas de réellement identifier, ni d’analyser la cause même de ce qui n’est en réalité qu’une conséquence.
Cela permettrait de se rendre compte que ce n’est pas ce mal de tête ou autre phénomène observé qui est la maladie. Si la maladie existe, elle serait plutôt, cette compréhension programmatique qui entraîne systématiquement la dysharmonie. Dysharmonie dans l’interaction avec l’environnement au quotidien, dont tous les autres dysfonctionnements observés ne sont que les conséquences.
Quand on parle de la maladie, il est important de comprendre que cela est inhérent à ce que les populations sont et par conséquent, à ce que la société est.
C’est pourquoi les plus avisés ne voient pas cette expression de la maladie dans le sens négatif du terme, ni même comme un danger à éradiquer définitivement. Plutôt, ils la perçoivent comme une économie florissante.
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