La vision étatique : Tout est Propriété de l'État
La notion de propriété qu'on a est liée à ce qu'on est. Or si Personne ne porte une identité individuelle, et si n'étant qu'une propriété de l'État, nul ne s'appartient à lui-même. Comment peut-on prétendre à une quelconque propriété ? Et puisque c'est pourtant là l'objet d'un droit que l'État, ou la société, garantit aux individus, notamment à travers le Code Civil, que signifie donc cette notion de propriété ?
Cet article, premier d'une série sur la « notion de propriété », propose une restitution de l'émission diffusée en direct le 15 novembre 2017 sur MonTChalonS TV, et dont voici l'enregistrement complet, également téléchargeable :
Après l'accueil, et la présentation du thème, l'émission s'est poursuivie par une première intervention de Luc :
01'39 - On a souvent l’habitude de dire, "mon" corps, "ma" maison, "mes" enfants, "mon" argent, et ainsi de suite; mais Il nous faut réaliser que l'idée que nous avons de la propriété, ce concept de propriété, révèle exactement ce que nous sommes, parce que :
Les mots sont des portes, et les portes nous conduisent dans des univers
Lorsque vous franchissez une porte, vous rentrez dans un univers
Cet univers peut être vaste, il peut être limité
L'idée que nous mettons derrière le terme propriété révèle profondément l'univers qui est derrière le terme "je", et c'est ce que nous allons essayer de voir ensemble.
Lisons attentivement cette définition de la propriété tirée du Code Civil (article 544) :
“La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue”
Bien souvent, c'est cette conception que les individus ont de la notion de propriété, notamment lorsqu'ils scandent à profusion, "mon", "mon", "mon".
Avant d'aborder la notion de propriété selon le Créateur, à partir du regard que le Créateur donne, intéressons-nous d'abord à cette approche que nous donne l'État, la société, le Code Civil, afin de l'analyser.
L'individu, construction de l'État, s'illusionne sur son individualité
Lorsque nous considérons un individu, nous entrons dans un univers identitaire, où se trouve une personnalité. Posez-vous la question: d’où vient cette personnalité ? Si cette personnalité est construite par la société, cet individu est la propriété de l'État, puisque ce qu'il est, émane de l'État. L'État étant prétendument une personne morale, un esprit, une conscience.
Donc l'État considère que cet individu émane de lui. Ce qu'il porte comme identité, comme regard, comme compréhension, comme caractéristique c'est encore lui. C'est l'État qui les lui a octroyés. Autrement dit c'est l'État qui l'a construit.
Or au delà des formes visibles, de l'institution organisée, il y a bien derrière l'État, ou la société, une dimension morale, une dimension spirituelle, une conscience. C'est cette conscience qui organise un système qui lui permet non seulement de se procréer, mais de régir tous ses maillons.
L'individu, propriété de l'État, s'illusionne sur sa propriété
Puisque l'individu c'est le produit de l'État, c'est l'État qui lui fournit tous les moyens à partir desquels il fonctionne, au premier chef sa personnalité. Il est la propriété de l'État; et même les enfants dont nous disons très souvent, naïvement, "mes" enfants : qui les construit, qui leur donne l'identité qu'ils sont ? C'est l'État !
Et c'est ce même État, qui sait très bien que la plupart des individus ne se connaissent pas, qui va leur dire que "La propriété est le droit de jouir et de disposer des choses de la manière la plus absolue";
Ce n'est donc que par ignorance, dans l'illusion, que l'individu, propriété de l'État, peut s'imaginer “jouir ou disposer des choses”, sans même que ce soit “de la manière la plus absolue”. C'est donc très important de comprendre cela.
Aussi nombreux qu'ils soient, 1 000, 1 000 000, 5 000 000, 7 milliards ou plus, de tels individus sont la forme plurielle de la conscience qu'est la société. Donc de l'Etat, au sens universel. De ce fait, personne ne porte une identité individuelle . Ils sont tous la propriété de cette conscience, qu'il ne faut pas confondre avec sa représentation à travers une organisation physique visible.
L'État estime donc que ce qu'on est, et les moyens dont on fait usage, c'est sa propriété
Cela se voit clairement dans l'immatriculation des terres et des individus, qui constitue pour l'État une manière de s’approprier, de définir sa propriété. Ces matricules permettent notamment de repérer la propriété partout, où qu'elle soit. Tout ce qui porte un tel matricule octroyé par l'État, est clairement la propriété de l'état !
Ainsi par exemple :
- toutes les terres et les parcelles de terrain sont la propriété de l'État et ont des matricules;
- même les maisons que "vous avez", c'est la propriété de l'État;
- tout le monde paie le droit de vivre, donc l’impôt, à l'État, et se voit attribuer un matricule;
Rien n'est propriété individuelle, même pas l'individu lui-même
Ainsi par ignorance, on dit par exemple "mon" argent, "mon" corps. D'où tenons-nous ce corps ? Ou on dit "ma" femme, mais notez l’aberration. L'individu va croiser une femme déjà construite, une identité construite, une conscience construite, et va se l'approprier, "ma". Alors que dans le fond, lui-même ne s’appartient pas, il est la propriété de l'état.
Au moment où, en tant conscience (pensée, ou esprit) nous rentrons dans l'univers, étant tiré de cet univers. Nous ne venons pas d'une source séparée de l'univers ! Nous n'apportons rien, nous trouvons que tout est là, et rien n'est notre propriété. On rentre dans un univers, un espace cloisonné, organisé, qui va construire ce qu'on est, parce qu'on doit lui servir de ressource, et c'est lui qui nous donne les moyens :
- D'abord, il investit pour construire ce qu'on est.
- Ensuite, il nous donne les moyens pour être un élément productif dans le système qu'il a organisé.
Ainsi, rien n'est notre propriété individuelle, même pas nous-mêmes !
L'État, personne morale, estime avoir le "droit de jouir et de disposer", "de manière absolue", de ce qu'on est
10'12 - L'État, estime avoir le droit de construire la personnalité qu'on est, de fabriquer ce qu'on est, et aussi le droit de nous la retirer ! Plus précisément, de retirer le souffle de vie. Il en a le droit, ou encore le pouvoir.
Ainsi par exemple :
- Les mariages sont autorisés par l'État; ils sont annulés par l'État.
- Tout ce que l’on utilise: les routes, les voitures. TOUT! C'est la propriété de l'État.
10'57 - Donc les individus, comme consciences, vont être recyclés : - les uns vont utiliser ces choses puis partir, - les autres vont rentrer et les réutiliser puis partir à leur tour, ainsi de suite jusqu’au terme fixé de la vocation que le système, l'univers, a à réaliser [le but pour lequel il a été appelé à l'existence].
C'est donc là ce que signifie la notion de propriété dans l'univers étatique
11'24 - 29'44 - La notion de propriété chez l'individu quant à elle n'est très souvent qu'une idée reçue. En y regardant au fond, c'est une idée hautement ésotérique, qui l'enferme dans des haines, de jalousies, et des choses semblables. Ce sont les caractéristiques identitaires de la conscience cosmique, l'énergie qui anime la société universelle (Le droit est de compétence Universelle).
Parents et enfants, une propriété de l'État, des moyens pour sa procréation
29'45 - Revenons un instant, pour ne prendre que cet exemple-là, sur ce que nous appelons les parents et les enfants. Les enfants c'est la multiplication de l'identité des parents. Mais l'identité des parents, d’où vient-elle ? - Vous comprendrez bien, que c'est l'État, personne morale, qui la leur donne. À la base, les parents eux-mêmes sont la propriété de l'État. Au final, c'est l'État qui met les moyens de procréation. Par conséquent, c'est l'Etat qui se procrée!
"Les individus qui sont là, c'est l'État qui les a fabriqués, et c'est sa propriété, ça fait partie de son économie."
La fausse notion de propriété
On ne peut pas amener de tels individus à sortir de la fausse notion de propriété. Cela est fait à dessein, en fonction de ce qu'ils représentent comme niveau de compréhension, pour les enfermer dans des univers parallèles.
Pour arriver à les gérer, il est impératif d'enfermer chacun dans son univers parallèle. D'où la notion d'égoïsmes individuels...
Car quand vous en avez des milliards, s'ils appartiennent au même univers, s’ils sont à la même fréquence, c'est incontrôlable.
Il faut donc réussir, à partir de la fausse notion de propriété, à établir ce contrôle.
Quelqu'un va dire "mon" corps alors qu'il ne sait même pas d’où il vient.
Ou, il va dire "ma" femme alors que c'est peut-être une femme qu'il a croisée à 30 ans et que la société - qui est un esprit - avait déjà construite. Cette même société les ayant rapprochés afin qu'ils constituent pour elle des outils de production, de procréation. Et eux par ignorance vont dire "mon" mari, "ma" femme.
Donc ce qui révèle qui ils sont.
C'est pour ça que, je le disais dès le début :
L'idée, la conception, que nous avons de la notion de propriété révèle qui on est, révèle en réalité notre état de conscience
Si on est du niveau bas (embryonnaire de la conscience universelle) la notion de propriété sera fausse. Car forcément, cette notion relèvera des idées reçues.
Mais un individu à niveau avancé de la conscience universelle n'a pas la même notion de la propriété. Lui, il voit un ensemble sans frontières.
Prenons l'exemple de l'État
L'État organise sa politique pour des objectifs à atteindre, et pour la mettre en oeuvre il faut des moyens, qu'on appelle l'économie, donc les moyens d’action.
Imaginez qu'on confie à un ministre, des moyens d’action nationaux, ou globaux, destinés à servir une cause générale. Et qu'il se mette à se les approprier. Il dit: "mon" ministère par exemple, ou "mon" argent en parlant de l’argent présent dans les caisses.
Vous comprenez que cet individu n’a pas une bonne vision de ce qu'est un département ministériel, ni même une bonne vision du monde. Dans le fond, on ne pourrait lui confier de grandes responsabilités. Etant renfermé dans la notion d'individualité obsolète, puisqu'il dit, "mon", "mon", "mon". Alors que les ressources n'ont qu'une vocation globale.
On va le voir, il en est de même de la ressource que constitue l'univers
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